Thursday, February 28, 2008

Les Saintes (Guadeloupe)

Les tambours sonnaient à notre arrivée sur Les Saintes. Presto, le dinghy s’est retrouvé dans l’eau et nous avons suivi l’appel des chants. Les chèvres et les poules s’excitaient dans la rue quand tout à coup un feu d’artifices de plumes et de rubans à surgit sur nous et nous a entraîné dans la cadence. La musique carnavalesque a fait vibrer les rues du Bourg sous les couleurs de costumes plus extravagants les uns que les autres. Les rythmes contagieux nous ont fatigué jusque bien après le couché du soleil.




Les longues heures en mer font fondre les muscles des jambes. La danse en parade a bien réveillé tout ça, et pour continuer l’entraînement, la monté vers le Fort Napoléon a fait l’affaire. Cette balade est un délice de vues panoramiques surplombant l’Atlantique et la Mer des Caraïbes. Un vrai plaisir, si ce n’est pour les mobylettes, moyen de transport par excellence aux Saintes, qui forment ici un vrai danger publique.
Le Fort Napoléon est assailli par les iguanes. Ces animaux aux airs préhistoriques ont l’art de se camoufler sur les branches au soleil et une façon bien rigolote de se dandiner en fuyant quand ils font des bêtises. Michel voudrait bien en adopter un sur le bateau… Moi je préfèrerai un de ces adorables colibris qu’on voit butiner les innombrables fleurs. Mais bon, laissons ces petites bêtes dans leurs habitats !
Les journées suivantes, nous sommes partis à la découverte des diverses plages idylliques de ce petit archipel. Calmes et ombragées par des palmiers, nues et fouettés par le vent et la mer déchaînée, couvertes d’éponges et de coraux arrachés, petites, mignonnes ou longues à perte de vue… il y en a pour tout les goûts. Mais surtout goût paradis, vacance et noix de coco. Les Saintes, c’est à faire, mais les îles du nord et la curiosité nous ont appelé. La trémousse de toutes ces fesses bien rondes pendant la parade carnavalesque a dû faire trembler l’île et susciter à son tour la houle en mer car notre départ orienté entre les ailes du « papillon » (autre nom donné à la Guadeloupe) ne s’est pas passé comme prévu.